Habitat de la Taupe

La taupe se trouve partout où la terre est douce, meuble, riche en vers et larves ou insectes. La taupe recherche la terre fraîche mais non humide. Cependant elle craint moins une certaine humidité que la grande sécheresse et la chaleur. Elle est présente en plaine dans les champs, les prés, dans les bois, au voisinage des chemins, des allées, des haies.
En réalité ce sont plutôt les effets de la chaleur, de la sécheresse, du froid et du gel qui font varier ses habitudes, car elle ne fait que suivre le mouvement général de ses proies.

Le réseau de galeries.

Les galeries de la taupe se différencient en galeries principales, en traverses (reliant les principales) et en galeries de chasse ou secondaires destinées à augmenter la longueur du parcours.

Galeries Principales.

Les galeries principales sont primordiales pour la taupe, ce sont elles qu’elle parcourt régulièrement au cours de ses chasses journalières. Elles sont à une profondeur moyenne de 20 à 30 cm. Elles sont établies une fois pour toutes et pourront être fréquentées par toutes les générations qui se succéderont. Elles se trouvent souvent le long des haies, des murs, des fossés etc.

Les Galeries secondaires ou de chasse

Les galeries secondaires sont des rameaux partant des galeries principales et dont l’importance est très variable, certaines n’étant fréquentées qu’au moment de leur création. Elles n’ont pas de direction définie et sont régulièrement jalonnées par des déblais importants.
Toutes ses galeries sont creusées à la vitesse moyenne de 10 à 15 mètres à l’heure en sol moyen. Quand à la vitesse de déplacement de la taupe dans ses galeries, elle est estimée à 4 km/h.

Les Taupinières.

Déblais des terres que la taupe expulse pour agrandir ou réparer son réseau de galerie. Les gens ont tendance à croire que beaucoup de monticules dans une pelouse est le signe d’un nombre particulièrement élevé de taupes. C’est souvent l’inverse. La présence de toutes ses taupinières ne démontre qu’une chose : le terrain n’est pas fameux et les pauvres taupes, au lieu de ramasser tranquillement leurs pitances, doivent creuser comme des enragées de nouveaux tronçons.